Journée mondiale du câlin : zoom sur cet « antidépresseur naturel »
Ce dimanche 21 janvier 2018, c'est la journée mondiale du câlin – saviez-vous que ce geste affectueux tout simple présentait de nombreux bienfaits pour la santé ?
D'un point de vue chimique, le câlin (c'est-à-dire l'acte de prendre quelqu'un dans ses bras) contribue à la production d'ocytocine : cette « hormone de l'affection et de l'attachement » est l'antagoniste direct du cortisol, « l'hormone du stress ».
Autant dire qu'un câlin, c'est un véritable antidépresseur naturel. En décembre 2014, des chercheurs de l'université Carnegie Mellon (aux États-Unis) ont d'ailleurs découvert que les personnes qui reçoivent régulièrement des câlins ont globalement une meilleure résistance à certaines maladies – le rhume, par exemple.
La prescription du médecin : un câlin par jour, minimum !
Selon certains experts, 20 secondes suffisent pour en ressentir les bienfaits : les défenses de l'organisme sont boostées, le rythme cardiaque s'apaise, le stress s'atténue, les pensées négatives régressent. L'idéal ? Un câlin par jour, minimum.
Pour les enfants aussi, le câlin est essentiel : une étude menée en novembre 2017 par l'Université de la Colombie-Britannique (au Canada) a montré qu'à l'âge de 4 ans et demi, il existait une réelle différence génétique entre les bébés ayant été cajolés et ceux n'ayant pas bénéficié de contacts physiques fréquents. Les seconds présentaient même une « immaturité biologique »…
Mais le câlin, c'est aussi… un business. Ainsi, à Tokyo, il est possible d'acheter un câlin de 20 minutes avec un(e) inconnue pour la modique somme de 3000 yens (soit 22 euros) – le service est un peu plus cher aux États-Unis, où une Américaine propose 1 heure de câlin (amical!) pour 60 dollars (soit 77 euros).
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