Dossier » Crise syrienne » 31 Janvier 2018
Alors que le conflit est dans sa septième année, la Syrie reste au cœur de l'une des crises humanitaires les plus complexes et les plus volatiles au monde. Malgré la longue expérience humanitaire et médicale de MSF dans des situations de crises telles qu’en Libye, à Gaza, en Irak, au Rwanda, en Afghanistan, la guerre en Syrie est l'un des environnements les plus difficiles que MSF ait rencontrés.
La guerre, conjuguée à des attaques contre le personnel de santé et les installations médicales, a considérablement affaibli le système de santé qui fonctionnait bien auparavant en Syrie. Cet affaiblissement se produit à un moment où les besoins médicaux augmentent considérablement en raison du conflit, exerçant une pression énorme sur les infrastructures de santé restantes.
Pendant ces six dernières années, nos équipes ont traité de nombreux patients en Syrie, mais aussi en Jordanie, au Liban et en Irak. Dans le nord de la Syrie, MSF gère directement cinq structures de santé ainsi que trois équipes menant des cliniques mobiles, est partenaire de cinq structures et, dans des zones où MSF ne peut être directement présente, procure un soutien à distance à environ 70 structures de santé à travers le pays. Aucun membre du personnel de MSF n’est présent dans ces structures soutenues.
MSF n’a pas d’activités dans les zones contrôlées par le groupe État islamique car aucune garantie en termes de sécurité et d’impartialité n’a pu être obtenue de la part de leurs dirigeants. En outre, MSF ne peut travailler dans les zones contrôlées par le gouvernement car les demandes de MSF pour pouvoir y accéder n’ont pas donné de résultats. Afin d’assurer son indépendance face à toute pression politique, MSF ne reçoit aucun financement gouvernemental pour son travail en Syrie.
Le point sur nos activités avec Amber Alayyan, coordinatrice médicale de retour de Syrie :
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